Origine

Je suis originaire du département de Lozère en France. Le travail m’a amené à m’expatrier à Martigues où je vis depuis 35 ans. J’ai 56 ans, suis Marié, père et même grand-père depuis cette année.

Quel lien avec l’océan est le défi Talisker Challenge ?

Peu de similitude évidente entre ces origines plutôt terriennes et l’immensité océanique. Et pourtant, cette région de Lozère, faite d’une variété géographique mêlant, vallées, plateaux désertiques, montages et forêts, s’avère être particulièrement sauvage et isolée. Tout pratiquant de sports natures évoquera la rusticité des lieux et les profils hachés qui ne laissent aucun répit. Le lien, est à mon sens, là. C’est probablement cet environnement qui est à l’origine de ce besoin vital, de découverte de grands espaces, de gout des longs efforts, et parfois de solitude. Je pense trouver dans le Talisker Challenge un condensé de tous ces ingrédients.

Parcours

Passionné de sport je pratique de façon intensive les activités d’ultra endurance tels que l’Ultra trail, Ultracycling et VTT. J’ai ainsi bouclé de nombreuses courses avec entre autres, la diagonale des fous, plusieurs Ultra trails du Mont blanc, le Tor des géants ou autre Annapurna Mandala trail. Même si l’océan n’est pas mon domaine de prédilection, j’ai pu, à un niveau modeste, participer à des régates, et naviguer en planche à voile. Les sports de glisse tel que le surf, le ski alpin et alpinisme, peuvent aussi faire sens avec le défi à la rame.

Pourquoi

Mon parcours sportif et l’expérience acquise peuvent me permettre d’aborder ce défi avec sérénité. Même si j’aurai beaucoup à apprendre je veux profiter de ma bonne condition physique pour le tenter. Ce qui m’attire, c’est découvrir cet environnement hostile, dans des conditions qui imposent une très bonne préparation, qui va nécessiter de la patience, de l’humilité, de rationaliser ses efforts, sa nourriture, le sommeil et parfois les émotions. Des lever et coucher de soleil aussi répétitifs que différents. Une vie aquatique authentique à portée des yeux que j’espère bienveillante.

Quel Objectif

Tout participant évoquera le rêve d’arrivée à Antigua, j’en fais bien sûr partie. Au-delà de ce principal objectif, j’ai maintenant depuis plusieurs années, cette traversée en tête. Je l’imagine comme le défi d’une vie. Se visualiser sur cette petite embarcation au cœur de l’océan distant, à mi course, de 2400kms de la cote la plus proche mérite d’être vécu. Sans parler l’effort physique nécessaire, il y aura des moments d’adrénaline ou de plénitude, d’euphorie ou de lassitude, d’émerveillement du lieu ou de sa crainte. L’objectif est bien là, dans la recherche de toutes ces émotions.

Mes craintes

Ne connaissant pas le large, affronter les intempéries et la violence de l’océan sera une découverte. Il faudra bien réagir, avoir le bon geste, se maitriser.

Ce qui me manquera le plus

Ma famille. On parle de plusieurs semaines d’absence dans une période de fin d’année et de réunion familiale pour les fêtes. La communication sera limité et sera du coup de moment forts. Mon bol de lait froid du matin.

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